Une voiture thermique roulant avec un carburant renouvelable a un impact net global CO2 inférieur à celui d'une voiture électrique à batterie
Une voiture à essence ou diesel émet des émissions de CO2, contrairement à une voiture électrique. C'est vrai si l'on ne considère que les émissions au niveau du pot d'échappement lors de la conduite. Toutefois, le résultat est différent si l'on compare l'impact net global du CO2... de la production à la fin de vie des voitures (LCA) et lorsqu'un véhicule thermique roule avec un carburant renouvelable. Un nouvel outil online ‘CO2 comparator’ montre que le bilan CO2 net global d'une voiture thermique utilisant un biocarburant avancé tel que le HVO ou un e-fuel synthétique est, dans une approche LCA, inférieur à celui d'une voiture électrique: jusque -34% pour le HVO et jusque -60% pour un e-fuel. L'Europe laisse la porte ouverte aux voitures thermiques après 2035 à condition qu'elles roulent avec des "carburants neutres en CO2" et souhaite développer une méthodologie pour une analyse du cycle de vie d'ici à la fin de 2025. La Belgique devrait en tenir compte dans sa politique du transport. Cela permettrait aux 6 millions de voitures thermiques sur nos routes de contribuer également à la décarbonation du transport.
Pot d’échappement ou analyse de cycle de vie…un monde de différences
La règlementation européenne sur la ‘norme CO2 pour les voitures’ montre ses limites car elle se base uniquement sur les ‘émissions au pot d'échappement’, une méthode de calcul obsolète et incomplète. Toutes les formes d'énergie utilisées pour le transport produisent des émissions de CO2, soit au stade de la production et du recyclage, soit pendant leur utilisation, soit les deux. Une voiture zéro-émission n’existe pas. L'approche du pot d'échappement ne prend en compte que les émissions de CO2 lors de l’utilisation du véhicule. Elle attribue donc zéro émission aux voitures électriques, même si l'électricité utilisée est produite à partir de sources non renouvelables. A l ’inverse, cette approche considère toutes les émissions des véhicules thermiques comme entièrement fossiles, même s’ils roulent avec des carburants renouvelables.
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